Ep #9 – “Quel psy pour mon trouble de la concentration ?” – [La FAQ Psy] vous répond !

par | 01/04/2024 | Articles | 0 commentaires

Le sujet du jour porte sur mon échange avec une personne qui, à ce moment-là, est en train d’écouter l’épisode “Ep #1 – C’est quoi un psy ?” de mon Podcast sur Spotify. Cette découverte lui fait penser à des questionnements personnels qu’elle a concernant son travail personnel et sa prise en charge psychologique. Nous entamons une discussion très intéressante, au sujet de la prise en charge des troubles de la concentration qui, je pense, pouvait intéresser d’autres personnes. Cela me donne l’idée d’en faire un épisode et je le propose à cette personne qui accepte que je communique le contenu de notre échange !

Avant de commencer cet épisode, je vous invite à regarder short de timth_c, un prof sur Instagram qui raconte l’anecdote avec cette élève qui se dit nulle en calcul mental et que c’est trop chiant. Vous verrez pourquoi ! 😉

Écoutez l’Épisode de podcast : Ep #9 – “Quel psy pour mon trouble de la concentration ?” – [La FAQ Psy] vous répond !

“Quel type de psy me faut-il pour mon trouble de la concentration ?”

“Je ne sais pas si ma psy actuelle peut m’aider avec ça, car on travaille déjà sur d’autres choses et je ne sais pas si sa spécialité peut traiter ce problème précis. Est-ce qu’il me faut par exemple un psychiatre ou un psychologue ? Est-ce que le psychiatre va préconiser plutôt un traitement avec des médicaments et le psychologue va plutôt apaiser la souffrance de la personne c’est ça ? Je me demande s’il existe une sorte de thérapie qui traite les problèmes liés au trouble de la concentration… Car j’ai ce problème depuis tout petit, j’ai du mal à bien suivre et me concentrer longtemps”.

Après qu’il m’ait posé cette question, j’échange avec lui, le questionne à mon tour pour mieux cerner son besoin et le vécu de son trouble. Car un trouble de la concentration peut-être lié à plusieurs choses, peut être la conséquence d’émotions (par exemple en lien avec de l’anxiété ou une dépression), de défenses psychologiques (en lien avec un trouble bipolaire) et/ou d’un trouble neurologique ou cognitif (et là on serait pourrait être dans un déficit de l’attention). Il m’explique qu’aujourd’hui il voit de bonnes améliorations car il a travaillé dessus personnellement. Il a vécu des prises de conscience sur ce problème mais à présent il aimerait travailler dessus en détail car de ce qu’il me dit “cela peut être handicapant par moments”. C’était un problème à l’école pour lui car c’était dur de rester concentré et de s’intéresser aux cours sur la durée. Il me dit qu’il arrive à faire l’effort aujourd’hui, “et encore…”, en gros ce n’est pas super optimal. 

Le trouble de la concentration est diagnostiqué pendant l’enfance. J’ai donc creusé la question de sa prise en charge étant enfant. Sans rentrer dans les détails, cette personne en a effectivement eu une mais nous avons eu un bref échange. Sans faire une séance de psychologie où on explore vraiment tout cela, il m’a manqué certains détails importants notamment, est-ce qu’il y a eu vraiment un diagnostic établi par le psychiatre, est-ce qu’il s’agissait d’un réel déficit cognitif au niveau de ses capacités attentionnelles une fois adulte.

Avec ce niveau de connaissance et de par ma spécialisation en psychanalyse essentiellement, je me concentre sur ce que moi je pourrais lui apporter, c’est pourquoi j’approfondis les questions dans ce sens. Je l’informe tout de même que dans les pratiques des TCC il existe notamment ce qu’on appelle la remédiation cognitive qui est beaucoup utilisée pour ce genre de troubles. Il s’agit d’exercices pratiques effectués avec le psychologue qui permettent de stimuler, de renforcer certaines capacités cognitives et de développer des stratégies d’adaptation pour améliorer les capacités d’attention et de concentration. En effet, je connais un peu car lors de mes formations j’ai participé à l’accompagnement des enfants et adolescents dans des groupes à visée thérapeutique, mais aussi au domicile d’une famille auprès d’une enfant au CP qui présentait un trouble envahissant du développement. J’ai observé que même s’il y a un diagnostic précoce qui est posé, au-delà du trouble cognitif il y a l’aspect affectif, relationnel et émotionnel qu’il est TOUJOURS important de prendre en compte ! Les enfants sont capables d’une plasticité cérébrale (c’est-à-dire une capacité d’évoluer) parfois impressionnante, en étant pris en charge ils peuvent faire de sacré bonds en avant sur le plan de leur développement psychologique. Il est important de comprendre ce qui, dans la relation avec les autres, notamment avec ses parents, semble favoriser le fait que l’enfant n’arrive pas à gérer ses émotions ou à rester concentré sur une tâche sans vivre un moment d’excitation intense qui le rend agressif. Progressivement avec l’âge, cette plasticité cérébrale diminue (tiens ça donne une autre idée de sujet d’épisode… 😉).

Creuser l’aspect émotionnel et relationnel pour aller au-delà du trouble cognitif 

Je prends donc en compte l’aspect relationnel et social autour de ce trouble, comme on est amené à le faire dans le cadre d’une psychothérapie, et lui demande donc plus d’informations sur ce vécu de ne pas réussir à s’intéresser aux choses qu’on lui raconte. Car, s’intéresser à quelque chose et se concentrer sur quelque sont deux actions différentes ! Il y a là une question : est-ce que j’ai envie de me concentrer sur cette tâche. Il me répond qu’il a du mal à “focus son cerveau à 100% sur des explications ou une discussion pendant longtemps”. C’est à ce moment-là qu’il me demande plus précisément s’il y a des “thérapies qui traitent ce problème précisément ou pas ?” un peu comme quand on tape sur internet son trouble et qu’on demande à Google de nous dire quelle est la thérapie la plus adaptée pour traiter rapidement et efficacement notre problème.

Cependant, pour être sûre d’avoir accès à suffisamment d’éléments pour bien comprendre sa situation, je lui pose des questions car je ne réduis pas son vécu de la difficulté à se concentrer  forcément à un trouble neurologique qui peut être soigné par des médicaments ou des exercices comportementaux. De plus, l’objectif n’est pas de proposer UNE solution miracle comme si le mot clé “trouble de la concentration” suffisait pour apporter toutes les réponses même si c’est marketing et attractif face au grand public, il faut être réaliste et considérer la sensibilité et la singularité d’une personne. Nous ne sommes pas des machines où il suffirait de détecter quelle pièce fait défaut au système et laquelle il faut jeter et changer. Un petit peu comme je l’ai abordé dans la partie 2 de l’épisode 6 quand je me référais à ce webinaire du neurologue et de son collaborateur thérapeute en psycho corporel, en thérapie c’est la relation qui prime sur la technique car la méthode n’est rien sans la personne qui l’administre et le lien de confiance qu’elle est capable d’instaurer avec son patient ! 

En plus, vous n’êtes pas forcément au courant mais aujourd’hui, et depuis les années 70, nous vivons dans la course à la standardisation des symptômes. C’est-à-dire à dire qu’on est immergé dans cette propension à vouloir quantifier les symptômes par des tests effectués de plus en plus rapidement, en perdant l’évaluation de la parole et de la singularité de la personne, donc en perdant du qualitatif dans l’évaluation. Et qui perd du qualitatif dans l’évaluation, en perd également dans la prise en charge ! Dans les années 80 cette tendance à standardiser est devenue de plus en plus forte. On généralise le traitement de certains symptômes, une hyper utilisation des tests psychométriques pour établir des diagnostics sans avoir à effectuer des entretiens cliniques pour évaluer le fonctionnement de la personne aussi par l’analyse de son discours et avoir des éléments subjectifs et uniques sur cette personne, sa vie, son ressenti, ses émotions, soit son vécu de sa situation. Une standardisation excessive a vu le jour au détriment de l’individualité et de la diversité des patients impactant la qualité des soins et des évaluations psychologiques. Cette dynamique a eu de nombreuses conséquences, notamment l’augmentation des départs des psychologues et autres professions de l’hôpital et d’autres structures de soin pluridisciplinaires, pour travailler en libéral. Car même si l’on est d’orientation TCC et qu’on aime utiliser des tests psychométriques, il devient inacceptable de ne plus pouvoir faire de qualitatif et donc de ne plus pouvoir considérer l’humain dans un métier de l’humain !

Si vous avez des témoignages à transmettre à ce sujet, contactez-moi !

Pour rappel, c’est pour toutes ces raisons, et bien d’autres encore, que je cherche à obtenir plus d’informations sur ce symptôme qui a semble-t-il déjà fait l’objet de diagnostic pendant l’enfance avec prise en charge par un psychologue et par un psychiatre. Cependant, je manque d’éléments sur ces points car il semble qu’il y ait eu des blancs dans la communication sur le pourquoi du comment de sa prise en charge par un psychiatre.

Je reprends donc l’échange avec cette personne qui me partage l’impression que part son manque de concentration dans une discussion, il est arrivé qu’on lui renvoie qu’elle manque d’intérêt pour ce qu’on lui raconte, mais elle me dit que “c’est juste que j’ai du mal à suivre”. Par exemple, quand il y a beaucoup d’explications en cours ou en réunion et qui durent longtemps, c’est difficile de rester focus. “Au bout d’un moment le cerveau a envie de se barrer ailleurs, mais bon il y a aussi certains points qui ne m’intéressaient pas. J’ai du mal à me concentrer la plupart du temps. Mais c’est vrai que des fois on a souvent tendance à avoir du mal à avoir de l’enthousiasme pour ce qu’on me raconte (exemple, manque d’intérêt pour les questions politiques ou actualités sur les guerres par exemple). J’ai l’impression de prendre ça trop à la légère, alors que d’autres personnes auraient plus réagit. Il y aurait peut-être un travail plus approfondi à faire, avec un psy si c’est aussi son métier ou pas 🤔”.

Une chose est sûre là-dedans, sans rencontrer un psychologue en séance qui pourra réellement approfondir cet échange, obtenir des informations concrètes sur les prises en charges et évaluations qu’il a déjà eues, comme le fait le psychologue qui l’accompagne déjà, on ne peut pas proposer une solution miracle et unique. D’autant plus, qu’en général pour ce type de trouble on met en place des prises en charges pluridisciplinaires. On vérifie le fonctionnement neurologique et cognitif avec un neurologue ou un neuropsychologue, le psychologue clinicien peut également effectuer des tests pour évaluer l’aspect cognitif, et en psychothérapie on évalue l’impact sur les émotions, relations, la profession, la vie sociale, familiale (etc.) pour évaluer l’ampleur de l’impact de cet éventuel trouble dans l’intégralité de la vie de la personne et dans son quotidien. Ce trouble de la concentration est-il une cause ou une conséquence du mal-être de la personne ? Pouvoir répondre à toutes ces questions est essentiel pour savoir quelles prises en charges mettre en place pour chaque individu qui, en apparence, vivrait la “même chose”. 

“Je n’arrive pas à rester concentré” : pourquoi est-ce une obligation ?

Il y en a peut-être qui se demandent encore pourquoi j’ai voulu faire un lien avec le short instagram de ce prof. Eh bien justement, on y est !

Une chose qui a particulièrement attiré mon attention dans mon échange avec la personne du jour, c’est quand elle m’a dit que finalement discuter de certains sujets ne l’intéressait pas vraiment et qu’il y avait un côté où elle se forçait. Par contre il y aurait bien certains moment où sans raison apparente et face à un sujet qui lui plaît, son attention se relâche. Comment pourrait-on expliquer cela ?

On va reprendre l’exemple de la réunion. Les réunions aujourd’hui ont aussi été impactées par cette course à la standardisation. Comment ? Auparavant investies comme des espaces d’échanges vivants, à présent elles sont souvent le lieu de transition où on peut enfin se voir, parce qu’on a passé son temps à courir, pour déballer toutes les tâches qu’on a faites ou qu’il reste à faire. On y parle des problèmes, on y trouve d’ailleurs pas forcément de solution sur le moment, parce qu’on n’a pas le temps ! Personnellement, les espaces où j’ai eu le plus souvent envie de dormir au travail, c’était pendant les réunions. Si vous faites partie des personnes qui ressentent les ambiances et les émotions des autres et qu’en réunion vous vous surprenez à vous sentir anxieux, endormi au point de devoir vous pincer pour rester éveillés, lever un peu le nez et regardez autour de vous. Si 7 personnes sur 10 sont en train de regarder ailleurs, regarder leurs pieds ou leur feuille posée sur la table, il n’y a plus de mystère. De ce que j’ai pu observer et discuter autour de moi, les temps de réunion ont beaucoup perdu de leur substance. Bravo à ceux qui ont encore cette volonté de prendre le temps de cultiver des vrais échanges, constructifs et humains, en les préservant de l’envahissement de l’administratif. De plus, parfois on aborde un problème en surface alors qu’on pense l’avoir discuté en profondeur. Ce n’est pas une critique car il arrive qu’on l’on ait des œillères collectives et qu’on soit persuadés que tout va bien. C’est comme ça que l’on arrive à se protéger, pendant un temps, par le débordement de l’administration au détriment de l’humain. Attention aux conséquences sur votre santé mentale. On pourra justement parler une autre fois du danger du burn-out, de comment en reconnaître le risque et le prévenir.

L’autre impact de la standardisation est de ce fait de l’oubli que les autres, le relationnel, les gens autour de nous, ont un effet sur notre fonctionnement et sur notre état émotionnel. Ca paraît incroyable de le dire comme ça, mais c’est la réalité d’aujourd’hui. et il y a la question : pourquoi je tiens tant à rester concentré ? Quel est mon enjeu dans cette situation spécifique, avec cette personne précise ? Est-ce que ce sujet m’intéresse vraiment ? Si non, pourquoi je tiens tant à me forcer ? C’est quand même casse-couille non ?

Je lui pose alors la question, “mais est-ce que ces sujets de discussion sont vraiment intéressants ? Parce que parfois on se force alors que ça ne nous intéresse pas du tout !” Et là, la personne s’autorise à me dire son opinion sur le sujet récurrent de la politique (je ne donne pas tous les détails de son opinion pour conserver un certain anonymat et une pudeur pour sa singularité malgré tout). Elle me dit ressentir de l’agacement et de l’ennui face à cela. “Rien que d’en parler ça me saoule”. Se force pour essayer de suivre les sujets d’intérêts de ses collègues autour des débats politiques et opinion là-dessus. A contrario, il aime beaucoup lire des mangas. Il reconnaît que pour les autres c’est normal qu’on peut avoir du mal à suivre et pas tellement envie d’écouter quand le sujet n’intéresse pas. En tout cas, cela lui parle et lui fait écho. 

Pourquoi a-t-on cette difficulté à reconnaître que c’est normal pour les autres, mais pas pour soi ? Parce qu’on est souvent plus exigeants pour soi-même que pour les autres. Et, quand on a dépensé beauuuucouuup d’énergie pour accorder de l’intérêt aux intérêts des autres pendant touuuutees les journées de la semaine, par exemple au travail, est-ce qu’il nous reste vraiment encore tant d’énergie que ça pour accorder du temps et rester concentré sur des choses qui nous plaisent ?! La jauge est peut-être un peu vidée, en tout cas trop pour s’accorder du temps sur une tâche même si elle nous plaît. Ce n’est pas une généralité car on peut cumuler cet épuisement social ET un trouble cognitif. C’est pour cela que ce n’est pas l’algorithme de Google qui pourra vous donner une solution miracle que vous pourrez effectuer seul. S’informer sur internet reste très bien mais est à concevoir comme une première prise d’information pour étendre vos possibilités de prise en charge.

Reprenons l’exemple du short de ce prof, s’il n’avait pas été là en disant okay t’aimes pas le calcul mental, les énoncés te saoulent tu trouves ça trop chiant d’accord ! On a qu’à essayer avec les soldes ! t’aimes ça non, les soldes ? Eh bien, calcule-moi le pourcentage pour un vêtement avec 30% de réduction. L’élève démontre alors des capacités de calcul mental incroyablement rapides et justes. Pourquoi ? Parce que si on avait pas mis en jeu un sujet intéressant, stimulant pour la personne, un sujet où obtenir la solution de ce problème lui apporte une satisfaction (un peu comme dans le monde du travail), on n’aurait jamais pu percevoir ses capacités. C’est pour cela que les méthodes d’enseignement et d’évaluation aujourd’hui ne reflètent pas forcément l’intelligence d’une personne.

Et pour poursuivre cette réflexion, je vous invite à visionner le film français “Première année” que je trouve vraiment pertinent.

Conclusion

Connaître la bonne prise en charge pour son trouble de la concentration nécessite d’évaluer en premier lieu s’il s’agit bel et bien d’un trouble cognitif qui a une origine neurologique, auprès d’un neurologue et/ou d’un neuropsychologue, ou si ces difficultés à rester attentif sur une tâches ont une origine émotionnelle ou psychologique. Le trouble de la concentration est généralement diagnostiqué pendant l’enfance lorsque l’on remarque des difficultés d’apprentissage. On met alors en place, après évaluation, une prise en charge pluridisciplinaire avec un accompagnement psychothérapeutique avec un psychologue et un suivi par un psychiatre, à minima. A l’âge adulte, il me semble important de réévaluer ce trouble par des tests neurologiques et psychométriques, selon les prescriptions des professionnels rencontrés, et par le discours du patient sur son vécu au quotidien. L’objectif est d’évaluer s’il impacte la personne au quotidien, dans toutes les sphères de sa vie et sans raison apparente, ou s’il y a des contextes plus enclins que d’autres à générer ce trouble. 

Dans tous les cas, il ne faut pas négliger l’analyse de la vie affective et émotionnelle de la personne. C’est la subjectivité de la personne qui prime. D’ailleurs, en creusant le sujet dans la discussion avec la personne qui me pose cette question du jour, il y a une influence des relations sociales. Cela soulève un point qui est susceptible de nous toucher tous : pourquoi cherchons-nous tant à nous forcer de nous conformer aux centres d’intérêts des autres ou à “faire bonne figure”, au détriment de notre propre bien-être ? Faire cet effort tous les jours rend les échanges avec les autres épuisants et puise dans nos réserves d’énergie. Il est bon de réfléchir si ce trouble de la concentration est une cause ou une conséquence de notre mal-être. Adopte-t-on toujours les comportements qui sont bénéfiques pour nous ?

N’hésitez pas à commenter cet article et/ou écouter sa version audio (dont le contenu peut légèrement différer) pour me partager ce que mon travail vous apporte et participer à l’amélioration de mes contenus 😉

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