La Souffrance : LE premier signe de Quand Consulter un Psy

par | 16/02/2024 | Articles | 0 commentaires

Cet article marque le début de la série «  Quand Consulter un Psy » amorcé dans l’Ep #2 sur le Podcast 🎙️ Tamara Démêle la Psy ! Pour commencer, il me paraît important de parler de la Souffrance ressentie comme LE premier signe indéniable que consulter un psychologue vous serait utile. Nous allons voir en quoi, au-delà des symptômes et des diagnostics, elle est une demande d’aide psychologique légitime qui mérite de trouver des solutions.

Ecoutez l’épisode de podcast : 🎙️ EP#3 – La Souffrance Intérieure : LE Premier Signe Indéniable de [Quand Consulter un Psy]

Ecouter sa souffrance : au-delà des symptômes et diagnostics

Le diagnostic psychologique : un repère utile ?

Pour obtenir des informations sur les indicateurs d’une thérapie, vous pouvez trouver plusieurs professionnels de la santé mentale qui listent les événements de vie et les symptômes signaux d’alarme montrant que ce serait bien de consulter un psy pour traiter vos troubles émotionnels. Et c’est super on y trouve des articles très clairs, pertinents et aidants !

Mais je voulais traiter ce sujet aussi en le poussant un peu et l’abordant différemment car parfois lorsque l’on souffre et qu’on ne se comprend pas, qu’on n’a pas certaines connaissances de soi ou en matière de psychologie et psychopathologie (oui c’est un mot un peu barbare mais cela correspond juste à ce qui fait déséquilibre, « trouble » dans un fonctionnement psychologique), on peut vite se retrouver noyé dans les termes qu’on entend souvent comme « l’hypersensibilité, la dépression, l’anxiété, le trouble de l’humeur, le traumatisme, la bipolarité, le trouble borderline, le pervers narcissique » et j’en passe ! L’accès aux connaissances de la psychologie c’est bien, mais pas n’importe comment !

On peut même en venir à se rajouter de l’anxiété et à se demander si on ne cumule pas tous les diagnostics ! Et puis même, si on s’amuse à aller encore plus loin au pays de « je suis vraiment un cas à part », on peut en venir à s’isoler sur l’île de « c’est la déprime totale, j’y arriverai jamais, personne ne peut rien pour moi ! » Et à ce moment-là vous n’avez plus qu’à vous mettre la tête dans le sable et à vous cacher pour oublier vos problèmes tout en espérant que quelqu’un ne vienne vous aider mais, en même temps, en ayant une trouille bleue qu’on ne découvre ce qui ne va pas chez vous !

Par contre, on ne sait toujours pas pourquoi on souffre dans le fond et on n’a jamais essayé de consulter un psy… ou on a pas réessayé.

Votre singularité : un repère essentiel

Et ce que je tente de faire en reprenant cette question avec vous sur la chaîne Tamara démêle la psy, c’est de remettre du vivant, des exemples de ressentis que l’on peut avoir, et si besoin certains indicateurs diagnostics lorsque cela me parait pertinent en termes de points de repères ! (S’il y a des sujets précis sur lesquels vous en aimeriez, n’hésitez à me les proposer).

D’ailleurs si vous n’avez pas encore écouté l’Ep#0 qui explique l’état d’esprit dans lequel j’ai créé cette chaîne je vous invite à le faire ! L’idée de tout cela c’est que cela vous parle un maximum ! Que vous vous ouvriez à des indicateurs singuliers, qui parlent de vous et ne peuvent être vécu que par vous. Toutes ces choses qui donnent des repères pour comprendre sa souffrance, sur quoi être concrètement alerte, vigilant et à l’écoute de soi (ses ressentis corporels, ses émotions, ses réactions spontanées et non contrôlées etc.).

La souffrance : un appel à l’aide qui cherche une réponse

L’engagement dans un travail thérapeutique

C’est donc pour cela que pour commencer cette série « Quand Consulter un Psy » je trouvais important de parler en premier de ce signal suprême, la Queen des Queen, la souffrance, et son synonyme, le King des King, le mal-être !

Peu importe vos symptômes, vos réactions, votre fonctionnement psychologique , le dénominateur commun de tout ce qui va suivre c’est la souffrance que vous ressentez ! Si vous vivez certains des exemples cités précédemment (ou même d’autres) ET que vous en SOUFFREZ, c’est qu’il y a un besoin d’être aidé, ou en tout cas, de mettre en place des solutions pour apaiser ce ressenti et changer des choses dans votre vie. Et quand je parle de solutions cela peut très bien passer par l’analyse de ce que vous ressentez pour mieux comprendre ce qu’il se passe en vous ! Parfois c’est même indispensable. Surtout quand on sent que malgré nos tentatives d’évoluer, cette souffrance persiste et perdure.

Petite précision non négligeable ! On peut avoir un fonctionnement qui apparaîtrait dans un diagnostic psychopathologique, si la personne n’en souffre pas, de quel droit la forcerait-on à aller voir un psychologue ? Sous prétexte qu’elle n’est pas comme les autres ? Non non non, la personne doit en avoir le désir et en ressentir le besoin. Parce que l’engagement dans une thérapie est une des conditions pour qu’elle ait des effets positifs sur la personne et surtout il s’agit de votre liberté de décision. Ce serait aberrant de penser pouvoir forcer tout investissement et pourrait même faire violence à la personne en question.

La levée de l’anonymat : les cas particuliers

Je précise que dans ce contexte je mets de côté les cas d’auto et d’hétéro-agressivité (c’est-à-dire agressif envers soi-même ou les autres) ! Le psychologue a un devoir de signalement d’une situation de vulnérabilité et peut être sanctionné dans le cas de non-assistance à personne en danger ! C’est comme l’hospitalisation à la demande d’un tiers, il y a des cas où une intervention extérieure est nécessaire (ex : passage à l’acte suicidaire exprimé, comportements violents envers autrui ou soi-même, ou même sans qu’il soit question de violence, vous avez un proche qui a la maladie d’Alzheimer, il sort la nuit en caleçon et se perd, il se met en danger etc.).

Ce qu’il est important de savoir c’est que le psy lui garantit toujours un anonymat et une confidentialité de ce qui est exprimé par les gens qu’ils reçoit en entretien. Mais dans ces cas exceptionnels où il est amené à lever l’anonymat pour intervenir face à une situation de danger, il informe la personne qu’il doit lever momentanément cet anonymat pour passer en secret partagé avec les professionnels intervenants (exemple : le SAMU, les pompiers qui interviennent à domicile pour aider et transporter la personne en crise suicidaire aux urgences). Je reviendrai plus en détails sur le dernier exemple dans les épisodes à venir !

Voulez-vous approfondir ce sujet avec des exemples concrets et singuliers ? Posez-moi votre question, j’y répondrai dans un nouveau contenu !

Conclusion

Les symptômes diagnostics relevés par votre médecin, psychiatre ou psychologue sont donc avant tout des repères pour savoir qui consulter, quel traitement vous conviendrait et pour comprendre votre état. Cependant, un diagnostic peut donner le sentiment d’être enfermé dans une case, c’est pour cela que ce qui compte le plus c’est ce que vous ressentez. Pour trouver sa résilience et retrouver un bien-être psychologique, se sentir légitime d’avoir accès à une écoute bienveillante et un soutien émotionnel est essentiel et dépasse toute technique choisie. Car dans le traitement psychothérapeutique, c’est votre engagement personnel qui prime.


Merci pour votre lecture 📖 ! N’hésitez pas à commenter cet article ou l’épisode audio pour me partager ce que mon travail vous apporte et participer à l’amélioration de mes contenus ! 😉

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